Histoire de la vie d'Edouard Aristide Arthur VILLANNEAU
de SAINT MARTIN DE BERNEGOUE
(79) Deux-SèvresEdouard VILLANNEAU que nous appellerons Aristide son prénom usuel, est né dans la maison familiale vers les onze heure du matin au Lineau, lieudit du hameau de Fayolle dépendant de la commune de Brûlain dans le sud Deux-Sèvres le 14 septembre 1886, baptisé le 17 à l'église paroissiale de brûlain par l'abbé MONTEIL curé de la paroisse. Son parrain est Baptiste VILLANNEAU son oncle et sa marraine Louise NOURIGEON sa tante. Il a fait sa première communion le 10 mai 1896 dans cette même église et a reçu les sacrements de la confirmation le 13 mai en l'église des Fosses.
Eglise de Brûlain (79)
Eglise des Fosses (79)
Il est le premier des trois enfants de Edouard Clément VILLANNEAU 27 ans cultivateur et Marie NOURIGEON (quelques fois NAURIGEON) 24 ans ménagère. Ensuite viendront Henri Maxime Anatole en 1888 et Léona Marie Olive en 1891.
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Ses parents, Marie NOURIGEON et Edouard Clément VILLANNEAU
(Marie 1860 /1948 et Edouard 1859 /1945)
Henri Maxime Anatole VILLANNEAU
(son frère,1888 / 1980)
Léona Marie Olive VILLANNEAU
(sa sœur, 1891 / 1961)
Pendant sa jeunesse, Aristide a travaillé comme cultivateur au sein de la ferme familiale du Lineau
Le hameau de Fayolle et la ferme du Lineau
Après le conseil de révision, Aristide est incorporé au 5ème bataillon de chasseurs à pieds à partir du 10 octobre 1907, il arrive au corps ce même jour en qualité de soldat de deuxième classe à Remiremont dans les Vosges, passe caporal le 16 avril 1908, mis en disponibilité le 5 septembre 1909 avec le certificat de bonne conduite accordé. Il passe ensuite dans la réserve de l'armée active le 3 octobre 1909.
Edouard Aristide Arthur VILLANNEAU 3ème rang, au milieu |
Aristide est en haut, 2ème en partant de la droite
Suite à la mobilisation générale par décret du 1er août 1914, il arrive au corps le 3 et part aux armées le 14.IL intègre le 325ème régiment d'infanterie le 21 avril 1916 suite à une note de service du 9 avril. Titulaire du brevet conducteur auto le 11 décembre 1917. Il passe sergent le 22 juillet 1918, affecté par la suite au 8ème régiment du génie comme conducteur auto le 6 septembre 1920.
Sans affectation à partir du 1er juillet 1927, il est dégagé de toutes obligations militaires au 15 octobre 1930.
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 24 mars 1919, en intérieur du 3 août au 13 août 1914 et aux armées du 14 août 1914 au 24 mars 1919.
Citation à l'ordre du régiment n° 158 du 16 juillet 1917.
"Bon caporal très dévoué, à fait preuve de courage pendant les journées du 26 mai au 2 juin 1917 en encouragent ses hommes à travailler sous un violent bombardement"
Citation à l'ordre du régiment n° 253 du 20 septembre 1918.
"Sous-officier d'un dévouement absolu, a assumé les liaisons périlleuses avec un complet mépris du danger"
Croix de guerre
En 1915, son père pour soutenir le pays achète des obligations
En pleine époque de la guerre , Aristide a épousé à Brûlain le 17 février 1917 Melle Marie-Louise PROUST de 3 ans sa cadette qui habitait le lieudit " La Figère" à Saint Martin de Bernegoue, maison qui a toujours été habitée par des descendants de la même famille jusqu'à Gaston GABOREAU, neveu de Marie-Louise. Cette maison a été détruite le 1er décembre 2012
Marie-Louise PROUST
sa première épouse
Ancienne maison de la famille PROUST
Le 2 décembre 2012
Aristide et Marie-Louise se sont installés ensuite dans une nouvelle maison fraichement construite (1921) à la suite de bâtiments de ferme existants appartenant à la famille PROUST, maison que j'habite aujourd'hui.
Comme l'atteste sa carte d'identité en date du 1er juin 1941, Aristide exerçait le métier de mécanicien.
Le 15 janvier 1942, Aristide se retrouve veuf sans enfants suite au décès de Marie-Louise à 2h30 du matin et ce n'est que le 27 mai 1944 qu'il épousera en seconde noce à Saint Martin De Bernegoue Mme Henriette Blanche LAIDET (Blanche est son prénom usuel) veuve de Alphonse Gaston GEAY mon grand-père maternel décédé en 1936 et qui était le père d'une fille unique née en 1931 (ma mère)
Aristide VILLANNEAU et sa seconde épouse,
ma grand-mère maternelle
Aristide (à gauche), moi, son frère Maxime et ma sœur
chez Maxime à Ste Blandine
Aristide a toujours continué son chemin en travaillant aussi bien dans la mécanique, la menuiserie ou l'électricité (qu'il avait installé dans beaucoup de maisons), grand bricoleur à ses heures, étant toujours prêt à dépanner untel ou unetelle sans véritable compensation ce qui faisait grogner ma grand-mère car les revenus étaient maigres.
A l'époque il était l'un des seuls avec l'épicier qui faisait des tournées et le médecin à avoir une voiture qui lui a permis de transporter beaucoup de gens du village qui n'avaient pas de moyens de circuler sur des distances assez longues.
Ma mère devant la voiture de Aristide
(photo prise le 22 septembre 1935)
Une des voitures de Aristide
(Fiat 501 de 1921)
Actuellement au Musée Automobile de Vendée
à Talmont-Saint-Hilaire
(j'ai connu et conduit cette voiture qui à l'époque était de couleur marron)
Il est décédé sans avoir eu de descendance le 15 mai 1980 à l'hôpital de NIORT 4 mois avant ses 94 ans, il est inhumé dans le cimetière de Saint Martin De Bernegoue avec sa première épouse.
Ma grand-mère, sa seconde femme est décédée le 2 janvier 1985 et repose au côté de son premier mari dans le même cimetière.
Excellent travail bien documenté, belles photos...félicitations
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